22 mai 2012 à 23:40

"Ils se parlent, ils vont s'aimer(....)"

 

Des mois d'attente, j'en avais tellement envie. Un soir, cela s'est révélé être un besoin. Je lui ai dis "viens". Il m'a dit d'attendre. Il est venu le lendemain. Avant même de l'apercevoir à la sortie de la gare, j'ai su qu'il serait celui qui....

 

"Hier, j'ai rencontré l'Amour..... J'ignorais qu'il avait un si beau visage"

 

 Je n'attendais plus rien des autres. Je voulais le revoir, lui et lui seul. J'ai compté les jours. Au sixième, le soir, on est allés prendre les étoiles. Il avait une mèche blanche dans sa moustache, il avait de grands yeux bleu et la voix qui déraille, assez pour me faire dérailler. Sa langue dépasse, assez pour avoir envie de la lui croquer. Il est grand, il a de grandes mains, il est extraordinaire, il est celui qui....


"Un soir, nous fîmes des crêpes, les cons, la vaisselle et l'amour"

Et puis il m'embrasse, me fait l'amour, me chatouille dans le cou, ma chamaille au jardin public, m'ignore, décroche le téléphone, vient me chercher pour boire une verre, reste pour un dernier verre et reste dormir. Et puis je pleure, je m'énerve, je le rappelle, je cris, je menace, je regrette mais il revient toujours. J'espère qu'il reviendra toujours. Et puis je l'aime. Oui je l'aime.
 


 

9 août 2012 à 0:03

"On" dit que c'est le premier coup de pelle le plus dur.

C'est qui "on"? Probablement les gens qui n'ont jamais vécu "ça".

 


Premières hostilités dans notre terrain devenu glissant et vague.

 

Pas de message au réveil, la nuit avait été rude, ça avait fait remonter pas mal d'angoisses, de mauvais souvenirs. Pas de ceux sortis tout droit d'Instagram, ceux à la couleur fidèle qui représente si bien les infidélités."ça"ne comptait pas, au nom des gros mots comme "c'est la vie", "mais tu sais", "te dois rien", "plus ensemble". Quelques larmes et c'est pardonné, jusqu'à lui dire que c'était bon alors que rien ne s'est passé dans notre dedans.

 

Comment on oublie? Les petits outils de jardinage ont laissé place au marteau piqueur qui, lui, n'y va pas dans la dentelle.

 

Du satin, de la soie, ou le luxe de la douceur de ton épiderme. Tes tâches, tes boutons, tes courbes. Tout de suite c'est moins moche, quand on nous peint le portrait. On s'emmerderait si tout était bleu, quelques mandales dans la gueule, un rival imaginaire et comme dessert du "c'est fini", "plus jamais", "mais tu le savais pourtant". Deux, trois paquets de cigarettes plus tard, c'est en prenant la bête par les cheveux que tu la ramènes à ton corps de vilain garçon qui ment, manipule, blesse, trompe, se trompe effrontément.

 

Mais nous c’est pas pareil. Non, c’est plus foireux encore, même à sens unique. J’ai pris le mauvais chemin, j’ai voulu aller trop vite là où tu m’as permis de me laisser le doute. Peut-être parce que j’ai la main crispée sur le frein à main.

 

Tout est dans ma bouche, j’hésite à tout jeter dans un mouchoir déjà souillée ou au fond de ta tuyauterie. Personne le saura, ça sera notre secret, caresse moi avant de dormir. Je suis ton chat, ta petite chose sur qui tu peux frapper, je jure de sortir sans faire de bruit si je dois pleurer. Je t’aime tant, enferme moi.

 

Nos jeux sur le désert de leur vie banale et sans papillons dans le ventre. Elle me donne envie de foutre le bordel. Je n’ai pas peur. Mentons, trichons, volons, gueulons, baisons. Mourons aussi, quand tu veux. Chez toi ou chez moi ? Je me love dans tes bras, peu importent les péripéties. Tu es là, je ne me lasse pas de tes imperfections et des rides quand tu me fais froncer les sourcils. Le temps n’existe plus. Ancrés dans un présent immédiat, jamais nous ne sortirons indemnes de ma bêtise et de ta lâcheté.


Joyeux anniversaire.

15 avril 2013 à 22:08



Mon chaton est mort le 23 Décembre, veille de mes 22ans. Depuis, plus rien n'est doux.

Et dans le monde des vivants?


"They told me not to be sad
it is just a matter of time
what if you had stopped time?
what if I'm stuck on yours?"

Mon chaton est mort, et toi tu cries.
 
Tu cries parce que je ne bois pas ta soupe, parce que j'ai défais le lit quand j'allais dormir dedans, parce que je pars fumer pour ne pas pleurer devant toi, parce que je dois rester une journée de plus si je prends un covoiturage et non un tgv, parce que j'ai juste envie de te repousser quand tu me prends dans tes bras après ça. Je commence à ne plus t'aimer, très doucement, je le remarque seulement. J'aurais voulu t'aimer jusqu'à ce que tous tes cheveux soient blancs, j'aurais voulu te faire ton plat préféré ce soir, te faire rire et te dire les mots qu'il faut en tes premiers jours de stage, être parfaite ou m'apparenter à quelqu'un que tu aurais pu aimer. On aurait pu faire l'amour jusqu'à s'endormir très tard, mais je ne ressens plus de bien, j'ai même mal. Tu dois avoir le plus beau des corps, mais je le laisse à d'autres, je te laisse continuer sans moi. Parce que je ne veux plus de soupe aux larmes, je ne veux pas perdre mes amis, pleurer chaque soir au balcon, espérer que tu changeras.
 

8 août 2013 à 22:29

Je t’ai survécu aux assonances, au cancer assassin et aux foulards qu’on serre si fort quand on en a trop dans la gorge.

    Tu sais, je suis toujours celle qui creuse la tombe du bonheur à coups de pelle: j'ai troqué ton âme contre un corps. Ce n'était pas désagréable, mais on s'ennuie quand c'est la détresse qui nous fait "jouir".

    Tu comprends, tu es toujours celui qui part loin, absent quand tu bois ton jus de carotte. Celui qui brillerai quoique tu fasses; tes mollets n'arrivent pas à la médiocrité de la cheville de mon vieil amant.

    Tu vois, j'ai beau cacher l'évidence avec de véhémentes maladresses, je retrouve chaque fois cette bêtise que je crois être le chemin du rapprochement, mais je bute et tombe sur ton regard fermé.

    Tu sens, ma nuque glacée? Je cherche de la chaleur dans l'alcool et la cerise. Tes pieds en l'air et nos têtes dans les étoiles, à des années lumières l'une de l'autre.

    Tu t'en souviens, des moments trop forts pour s'ancrer dans un présent concret? Je la vois, Elle, qui revient brasser de l'air sur une histoire qui n'a jamais commencé entre vous. Ton baiser l'a blessé, mais c'est moi qui ai pleuré le plus longtemps.

    Tu l'entends parfois, ton cri irréel dans ces escaliers? J' y cours parfois pour me heurter à ta porte, sans cesse vérouillée. J'ai lavé son sol de la mer de mes larmes et aujourd'hui, mes doigts saignent quand je gratte le bois, espérant que ton ombre vienne m'ouvrir. Mais tu es déjà parti.


Où es tu ce soir?

24 septembre 2013 à 22:31


 
Ne me dis pas non non tu ne peux pas me dire non c'est un tel soulagement de retrouver l'amour et de dormir dans un lit et d'être serré et touché et embrassé et adoré et ton cœur bondira quand tu entendras ma voix verras mon sourire sentiras mon souffle sur ton cou et ton cœur s'emballera quand je viendrai te voir et dès le premier jour je te mentirai et je t'utiliserai et je te baiserai et je te briserai le cœur puisque tu as brisé le mien, et tu m'aimeras chaque jour davantage et un jour ce sera trop lourd et alors ta vie sera mienne et tu mourras dans la solitude quand j'aurai emporté tout ce qui me plaira avant de partir sans plus rien te devoir c'est toujours là c'est toujours là et tu ne peux pas nier la vie tu la sens merde à cette vie merde à cette vie merde à cette vie merde à cette vie maintenant je t'ai perdue.  ...
Wait

They don't love you like I love you

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