2 août 2010 à 1:09


Tu peux tout savoir, sauf l'absence de toi
Tu es parti, seul avec elle
Je suis là
Je l'apprivoise doucement fend ... tendue
Je la prend !
Et je la berce contre moi
L'absence de toi

L'absence de toi
C'est mon corps qui craque
Mon corps qui éclate
C'est la grenade qui craque
Sous le soleil mûri et qui mouille mes doigts
C'est l'obus arrondi que je caresse des heures contre mon ventre
Puis je l'emmène
Je la promène
Ces rues que je ne connais pas
Qui connaissent ton nom
Toutes ces fenêtres de nuit
Qui connaissent ton nom
Le pas de ton absence sur l'asphalte nuit
Toutes les fenêtres fermées
Toutes les portes gauchères
Le long de l'écharpe qui glisse
Le long des murs de ...
L'absence de toi
Des gouttes en ta force d'être triturées dans ma poche
Je devrais la jeter dans le caniveau
Qui dessine les con...tours de ma cage
Tu peux tout savoir
Sauf l'absence de toi
Tu es parti, seul avec elle
Je suis là
Je l'apprivoise doucement fend ... tendue
Je la prend !
Et je la berce contre moi
L'absence de toi
Maintenant tu es là
Si proche
L'absence de toi s'étale et s'étire
A quelques pas de ton corps qui dort
A quelques pas de ma douleur qui chavire
Je sais .... Que je t'aime
Je sais .... Que je te quitte

 



 

Me croiriez vous si j'affirmais que ces histoires ont commencé dès le premier regard? Ce regard qui en dit long sur ce qui sera court et toujours d'un seul côté. Le genre de passade qui va et qui ne reviendra jamais. "le temps d'..." un été, une année, une vie. J'ai enfin trouvé plusieurs visages et facettes à l'Amour, tellement de différences et, ce, du fond à la forme.

Je tombai amoureuse pour la deuxième fois à S. qui l'aurait cru? Il était  ce que l'un n'était pas: il n'était pas grand, n'était pas sur, n'était pas prêt, n'était pas pour moi. Il n'était pas l'un, non, il était l' Autre. Nous ne vécurent rien de grand, rien de sûr, rien de prêt mais nous avons vécu assez près et assez longtemps pour vivre de jolies choses. Nous n'avions pas le même but, je n'eus aucune intention contrairement à ce qu'il doit continuer à penser. Ce fut doux, je le fuyait de peur de trop envahir son monde si solitairement constitué. Je n'aurais jamais voulu perdre ça, pour rien au monde. J'avais retrouvé une force en moi si tranquille aurpès de lui. Mon coeur ,battant et incrédule ,l'aima jusqu'au tournant de la gare, mon corps l'appela jusqu'à la dernière larme, jusqu'au dernier rêve et... jusqu'à ce que je rencontre £.

Après tant d'adieux, j' avais soif. Soif d'aventures comme là-bas, soif de nouvelles rencontres, soif d'un verre sur une terrasse en été, soif d'un nouveau parfum. Je ne trouvai rien qu'un coin de cuvette sali par l'affront et délivré de par mon bon vouloir et mon acharnement vain. Il me remarqua entre deux chasses tirées, entre chaque escalier balayé, entre chaque inspiration après un coup. £ me parla, je répondis. Nous nous découvrîmes au corps à corps, à coup de poing et de retenues. Je ne demandai qu'à le voir et il ne cessa de m'approcher, m'appeler, m'apostropher, me provoquer. Au fil des jour, mon corps demanda toujours plus de contacts violents, masquant des sentiment bien plus doux. Mais £ finit par demander toute autre chose, je ne compris pas assez vite. Oh oui, j'eus mal mais je savais. Je savais que son coeur battait suffisamment pour cette jeune-fille au prénom si doux. Mais je sus aussi que ce rapprochement avec mon amie n'avait rien d'anodin. Je vis ses regards, ces gestes de rien qui dirent le tout d'une petite histoire douloureuse. Une histoire qui ne m'appartenait pas, où je n'avais pas ma place. Je pleurai lorsqu'il l'appela dans l'escalier avant de partir pour toujours. Je fouillai une dernière fois sa poubelle, j'y trouvais un cadavre. Je le gardai, lui et ce bout de papier qui portai son nom. Je l'aimai au premier mot, je lui en voulu au dernier: il n'était pas celui que j'attendais. Ce ne fut pas un au revoir, mais un mensonge. Je l'aimai au premier regard, je l'aimerai jusqu'à ce qu'un autre prenne sa place.

Cercle vicieux nourrit par l'absence, le manque et la peur de ne plus aimer, peut-être. J'ai aimé, oui. Je les ai aimé chacun à ma façon et aux leurs. Mon p'tit coeur nu sur le bitume vomi les restes de larmes, je crois que se sont les adieux qui m'anéantissent. Oui, se sont ces hommes là qu'on ne reverra jamais malgré que le corps les supplie jusqu'au dernier souffle.


Sachez que je ne les oublierai jamais.

Par Liberty-Jane le 10 août 2010 à 17:11
"Seriez vous narcoleptique? Ou simplement pure psychopathe la nuit tel Dexter?"

Si je répond "un peu des deux", est-ce que je baisse dans ton estime?
Peut-être qu'en fait, je ne sais même pas ce que je suis.
 

cueillir un coquelicot









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